Lundi 11 mai 2020, Jour de Crèche est là!

By 11 mai 2020 Non classé

La grande gagnante de ces derniers mois et du brouhaha de pour, de contre, de vous allez voir, vous saviez, vous auriez dû, vous allez devoir…c’est l’incertitude. Elle est ne fait pas bon ménage avec nos esprits planificateurs, mais elle a un avantage : elle autorise l’espoir, le rebond, le choix du bon aiguillage.

 Alors, malgré tout ce que nous ne savons pas encore du Covid19 et du visage de l’après, malgré des masques qui vont nous cacher, nous gratter, nous marquer….

Nous serons là le 11 mai!

 Malgré 2 mois de mise en sommeil forcé, mais grâce à un télétravail en coulisses collectif et pétillant par écrans interposés, merci à la dream team de Jour de Crèche, Nellie, Delphine, Mathieu, Virginie et Lise.

 Malgré une distanciation légitime, mais grâce à Whatsapp, merci aux équipes de Jour de crèche pour leur confiance exprimée, clins d’œil, souci de l’autre. Et ouf, pas de symptômes graves!

 Malgré un chiffre d’affaires réduit à 0 mais grâce au chômage partiel qui a sauvé nos 38 emplois, merci à l’Etat.

 Malgré des informations trop contradictoires, trop nombreuses, trop anxiogènes, merci à mes interlocuteurs comptable et avocat des cabinets Exco et Barthelemy.

 Malgré le risque d’être fragilisé, mais grâce à des coups de pouce, merci à la Cnaf, la Bpaura, le Cacf, Limagrain, Greentech, Pôle santé République.

 Malgré des journées sans rires ni pleurs d’enfants mais grâce à Outlook, merci aux parents pour leurs mots d’encouragements et photos/vidéos des sourires, premiers pas, câlins, paroles de bébés confinés.

 Malgré plein de questions encore sans réponse, merci au CJD réactif, poil à gratter bienveillant et à ma bande de Jds de la commission Start aux visio hebdomadaires indispensables à ma bonne santé mentale.

 Il y aura eu tout et son contraire.

Il y aura eu des couacs, des plans de déconfinement qui arrivent bien tard, des silences trop prolongés de certains partenaires, des recommandations dont l’absurdité nous fait préférer en rire. Mais il y a aussi ce qui nous sauve, des décisions courageuses, la santé d’abord, des aides qui tombent à pic, un branle bas de combat solidaire, des témoignages d’empathie, des initiatives inattendues.

 Alors, forcément plus déterminés et combatifs, forcément plus conscients de la fragilité de ce que nous aimons et que nous devons protéger, nous ferons ce que nous savons faire le mieux : accompagner les enfants et leurs familles, renouer avec le plaisir du partage, laisser s’échapper les rires. Nous serons bien là le 11 mai!